Ce taux s’est établi à 16,6% en milieu urbain (-1 point), à 7,3% en milieu rural (+0,5 point), à 11,5% chez les hommes (-0,5 point) et à 19,9% parmi les femmes (-0,2%), indique le HCP, précisant que le nombre total de chômeurs a reculé de 1% à 1.630.000 personnes, avec un recul de 40.000 chômeurs en milieu urbain et une hausse de 25.000 en milieu rural.  

Chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans, le taux du chômage a connu une hausse de 1,8 point à 37,7%, tandis qu’il a baissé de 0,8 point à 21,2% parmi les personnes âgées de 25 à 34 ans, de 0,5 point à 7,5% chez les personnes âgées de 35 à 44 ans et de 0,6 point à 3,9% pour les celles âgées de 45 ans et plus. Le taux de chômage des diplômés a, de son côté, enregistré un repli de 0,9 point à 19,4%. Cette baisse est plus prononcée parmi les détenteurs de diplômes de techniciens et de cadres moyens (-3,9 points à 24%) et diplômes de qualification professionnelle (-3,6 points à 21,9%).  

Par ailleurs, le HCP fait savoir que le volume des actifs occupés en situation de sous-emploi est passé, entre le premier trimestre de 2024 et celui de 2025, de 1.069.000 à 1.254.000 personnes au niveau national, de 571.000 à 662.000 personnes en milieu urbain et de 499.000 à 592.000 en milieu rural. Le taux de sous-emploi a ainsi enregistré une hausse de 1,5 point au niveau national, passant de 10,3% à 11,8%. Il a augmenté de 2,3 points à 14,8% en milieu rural et d’un point à 10% en milieu urbain.  

S’agissant du volume de la population active occupée en situation de sous-emploi en termes de nombre d’heures travaillées, il est passé de 576.000 à 664.000 personnes au niveau national. Le taux correspondant s’est accru de 5,6% à 6,3%. La population active occupée en situation de sous-emploi en termes d’insuffisance du revenu ou d’inadéquation entre formation et emploi exercé est passée de 493.000 à 590.000 personnes au niveau national. Le taux correspondant est passé de 4,8% à 5,6%.  

Tous les secteurs ont enregistré une hausse du taux de sous-emploi. Le secteur BTP (Bâtiment et travaux publics), le plus touché par le sous-emploi, a connu la hausse la plus importante avec 3,6 points (de 19% à 22,6%), suivi par de l’agriculture, forêt et pêche avec 2,3 points (de 12,1% à 14,4%), de l’industrie avec 1 point (de 6,3% à 7,3%) et des services avec 0,7 point (de 8,3% à 9%). 

Le programme de cette édition s’annonce particulièrement riche, avec en point d’orgue : d’une part, une conférence plénière dédiée aux atouts économiques et aux perspectives de développement du Maroc, et d’autre part, des meetings one-to-one qui prévoient plus de 160 réunions entre entreprises marocaines cotées et investisseurs internationaux.   

Avec 8 side events organisés, 34 entreprises cotées et plus d’une vingtaine d’investisseurs mobilisés, cette édition établit de nouveaux records et confirme l’attractivité de notre Marché, tant auprès de la Place financière londonienne que des professionnels et étudiants marocains installés au Royaume-Uni. Un timing idéal, puisque cette édition s’inscrit dans le cadre des Morocco Business Weeks, organisées à Londres du 28 avril au 9 mai, avec pour ambition de mettre en lumière le potentiel économique du Maroc et de renforcer les liens de coopération avec le Royaume-Uni. 

 À travers cet événement, la Bourse de Casablanca réaffirme sa volonté de connecter le marché des capitaux marocain aux grandes places internationales et de renforcer l’attractivité du Maroc auprès des investisseurs étrangers. 

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