La délégation a déclaré que les visas avaient été approuvés un mois à l’avance par les autorités d’occupation israéliennes avant d’être annulés 48 heures avant le départ. 17 membres de ladite délégation ont condamné une « punition collective » et appelé le président français, Emmanuel Macron, à intervenir.
Le ministère israélien de l’Intérieur a confirmé auprès de l’AFP avoir annulé les visas en invoquant une loi permettant d’interdire l’entrée du territoire à des personnes qui veulent agir contre Israël.
Invitée par le Consulat français à AlQods occupée, la délégation française, qui a souligné qu’elle « a contribué pendant 35 ans à promouvoir la coopération internationale et une culture de paix ».
« Cette révocation de nos autorisations d’entrer en Israël à 48 heures de notre départ est une rupture majeure des liens diplomatiques à l’égard de l’État français et de nos mandats d’élu.es de la République qui nécessite une prise de position sans équivoque des plus hautes autorités de notre État », ont-ils écrit.
« Depuis des décennies, nous appelons de nos vœux et revendiquons que la France reconnaisse l’État palestinien. La France s’apprête à passer enfin le pas de cette reconnaissance. C’est un acte courageux, qui rendrait hommage à son histoire et notre vision de la démocratie, de la liberté, de l’égalité et de la fraternité », ont-ils ajouté.
Ils ont en outre appelé E. Macron à « tout mettre en œuvre auprès des autorités israéliennes » pour qu’un nouveau déplacement soit autorisé.