Selon une source à l’Élysée, l’échange entre les deux chefs d’État s’inscrit dans la continuité de la signature, en juillet dernier, d’un nouveau traité de coopération en matière de défense entre la France et Djibouti, renouvelé pour 20 ans. Ce partenariat prévoit la pérennisation de la présence militaire française, composée de 1 500 soldats répartis entre les trois armées, et des missions variées incluant la défense territoriale, la sécurité des ressortissants et la formation de militaires djiboutiens.

Selon cette même source, le Président français et son homologue ont également l’intention d’évoquer des projets économiques et éducatifs majeurs, comme l’achèvement d’une station d’épuration financée par l’Agence française de développement (AFD) ou encore l’ouverture prochaine d’un nouveau lycée professionnel.

La coopération bilatérale s’étend aussi au domaine spatial, avec l’accompagnement de Djibouti pour développer une politique de lancement de satellites destinés à la lutte contre le changement climatique.

Pour rappel, Djibouti joue un rôle stratégique en tant que plateforme régionale dans la Corne d’Afrique. Dans le cadre de sa visite djiboutienne, Emmanuel Macron ira à la rencontre des forces françaises stationnées dans le pays pour leur adresser un message de reconnaissance et partager le traditionnel repas de Noël.

A rappeler que les autorités tchadiennes avaient exigé de la France de retirer toutes ses troupes présentes dans au Tchad avant le 31 janvier 2025. Ainsi, conformément à cette exigence des autorités tchadiennes, la France a jusqu’au 31 janvier, soit un délai de 6 semaines, pour retirer ses 1000 soldats et équipements militaires présents au Tchad. Le gouvernement tchadien avait annoncé le 28 novembre sa décision d’annuler l’accord de coopération militaire signé avec la France. Par ailleurs, l’état-major tchadien avait indiqué le 10 décembre, que les avions de guerre français avaient commencé à quitter le pays.

A rappeler que la même fièvre semble s’être saisie du Sénégal où la France maintient un contingent jugé « petit » dans le cadre de la coopération bilatérale. Une coopération que le pouvoir en place à Dakar juge préjudiciable à la souveraineté du pays et à l’entente entre les deux pays…

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