La question de la destitution du gouvernement Abdel Hamid Dbeibah figurait aussi à l’ordre du jour. Une quinzaine de parlementaires avaient devancé la séance en publiant un communiqué réclamant la suspension du gouvernement, accusé de corruption.
Aguila Saleh, chef du Parlement, tout comme le maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’Est libyen, souhaitent impérativement remplacer le gouvernement Dbeibah. Mais pour ce faire, ils doivent obtenir la majorité des voix.
Suite au report des élections, des alliances se nouent pour trouver un terrain d’entente dans cet unique objectif : parvenir à se débarrasser du Premier ministre. Une première alliance tripartite a été formée il y a quelques semaines quand Fathi Bachagha, l’ancien ministre de l’Intérieur s’est rendu à Benghazi et a rencontré K. Haftar.
L’autre rapprochement étonnant et secret a eu lieu la semaine dernière au Maroc quand A. Saleh, rejoint par Belgacem Haftar, conseiller politique de son père, ont rencontré Khaled al-Mishri, chef du Haut Conseil de l’État accompagné du chef de la milice al-Nawassi de Tripoli. Tous les quatre ont discutaillé de la feuille de route et de la formation d’un nouveau gouvernement.
Mais même si la liste de ses détracteurs s’allonge, le Premier ministre semble toujours en position de force. Il bénéficie du soutien de milices de Tripoli qui se re-déploient dans la capitale pour le défendre en cas d’imprévu. L’ONU ne veut pas non plus d’un changement de gouvernement avant des élections qu’elle espère voir se dérouler en juin 2022.
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