Ces exercices s’inscrivent dans le cadre de la coordination et de l’entraînement conjoints entre les deux armées syrienne et russe.
Au cours de ces exercices, deux avions de combat russes Su-35 et six avions de chasse syriens, Mig, ont été engagés dans le but de faire face à des avions de combat hostiles illusoires et à des drones qui ont pénétré les espaces aériens syriens. Les pilotes syriens ont traité les objectifs sous une couverture des pilotes russes, puisque des cibles hostiles éventuelles ont été complètement observées et détruites. Pour la première fois, ces exercices qui simulent une bataille ont été menés de nuit.
De même, les avions de combat syriens et russes ont mené des patrouilles conjointes tout au long des hauteurs de Golan syrien occupé et dans les parties sud, est et nord de la République arabe syrienne.
Ces manœuvres ont montré dans l’ensemble une grande coordination entre les pilotes des deux armées amies et une grande interaction selon les différentes positions.
Les forces aériennes russes ont participé à ces exercices via des avions de combat de type Su-24, Su-34 et Su-35, alors que les forces aériennes syriennes ont participé avec des chasseurs de type Mig-23ML et Mig-29.
Le 26 mai, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a affirmé que « Moscou continuera à soutenir les dirigeants syriens dans le cadre du rétablissement complet de l’intégrité territoriale du pays ».
S. Lavrov a déclaré, lors d’un entretien avec la chaîne satellitaire russe version arabe RT qu’« en Syrie, il y a encore des unités de forces armées de pays que personne n’a invité. Jusqu’à présent, l’armée américaine, qui occupait une grande partie de la rive orientale de l’Euphrate, y établit un quasi-Etat, encourageant directement la sécession, et utilisant à cette fin une partie de la population kurde d’Irak ». Ces déclarations du chef de la diplomatie russe interviennent aussi avant son séjour en Turquie. Pour rappel, ce dernier pays cherche à vouloir imposer une zone-tampon de 30 km de profondeur dans le territoire syrien, objectif que Damas dénonce avec la dernière énergie.