H. Al-Ezzi a indiqué sur Twitter, « qu’aucun vol n’a été autorisé jusqu’à présent vers l’aéroport international de Sanaa, et les navires sont détenus et emmenés au large de Jizane après avoir été inspectés et obtenu une autorisation internationale ». Selon lui, « tout cet despotisme se déroule à la lumière d’une trêve internationale qui a été bénie par le monde entier. Nous sommes en effet confrontés à des adversaires qui ne respectent pas leurs obligations ».
Il y a deux jours, la coalition dirigée par l’Arabie saoudite a saisi le pétrolier Daytona transportant du diesel et destiné au Yémen et l’a arraisonné de force dans le port saoudien Jizane, violant la trêve annoncée par l’ONU, selon la compagnie pétrolière yéménite. Cette dernière a indiqué que « le nombre de navires détenus par la coalition d’agression est passé à 3 navires pétroliers, qui ont tous été inspectés et ont obtenus des autorisations de la part de l’ONU ».
L’agence de presse yéménite Saba avait auparavant rapporté, à la foi d’une source militaire yéménite, que « les forces de la coalition saoudienne continuent de violer la trêve et bombardent aux obus de l’artillerie les positions de l’armée et des comités populaires à Najrane, et les survolent à l’aide des drones de reconnaissance ».
La semaine dernière, la coalition saoudienne a déclaré avoir suspendu ses opérations au Yémen, mais des observateurs ont enregistré des violations continues de la coalition dans certains gouvernorats yéménites.
La décision de suspendre les opérations de la coalition est intervenue après l’initiative de paix présentée par Mahdi Al-Mashat, président du Conseil politique suprême du Yémen de Sanaa, dans laquelle il a annoncé « la suspension des frappes de missiles et de drones et de toutes les actions militaires en direction de l’Arabie saoudite ».