La Résistance islamique en Irak a revendiqué vendredi une attaque contre la base américaine al-Tanf en Syrie au moyen d’un drone. Elle avait annoncé avant que « ses moudjahidines ont ciblé la base d’occupation américaine Ain al-Assad avec trois opérations et diverses armes qui ont touché leurs cibles ».
Avant une réunion à Astana pour résoudre le conflit syrien, Damas a dépêché plusieurs régiments de la garde républicaine dans le nord du pays. Malgré le relatif calme sécuritaire en Syrie, le conflit est loin d’être terminé. Ce mouvement de troupe bien singulier intervient après des raids aériens contre les concentrations des djihadistes actifs dans le nord syrien sous la férule turque.
L’armée américaine renforce sa présence en Syrie en dotant ses contingents, déployés dans plusieurs bases, de lance-roquettes Himars. Tout cela se déroule alors que les renseignements russes ont dévoilé que les Américains cherchent à déstabiliser la Syrie qui vient de renouer avec le monde arabe par la multiplication d’attaques terroristes. La Défense russe a même assuré que des chasseurs US ont sciemment allumé des avions russes dans le ciel syrien. Faisant fi d’un accord de non-agression observé jusqu’à aujourd’hui…
L’Unicef a alerté quant au sort réservé à 3,7 millions d’enfants syriens des zones touchées par le séisme du 6 février au regard des menaces auxquelles ils sont confrontés. Ce SOS intervient à l’heure où la Syrie reste sous le couperet des sanctions US baptisées Caeser. Reste à savoir si les Etats arabes qui ont volé au secours de Damas, à l’exception du Qatar, du Koweït et du Maroc, maintiendront le même élan après la période d’exception, -un semestre-, établie par l’Oncle Sam.
Le ministère syrien de la Défense fait état d’un bilan provisoire de cinq morts, « dont un soldat », et de 15 blessés « pour certains dans un état critique », lors du raid aérien sur Damas. « Quinze personnes, dont des civils, ont été tuées » dans cette attaque menée dans la nuit de samedi à dimanche contre Damas et ses environs, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme. Cette attaque intervient à l’heure où la Syrie peine à gérer les conséquences du séisme dévastateur qui l’a frappée de plein fouet.
A l’heure où la Syrie gère dans la difficulté les conséquences du violent séisme qui l’a frappée, au même titre que la Turquie, Daech vient de se manifester à l’ombre de la mort. Au moins 53 personnes ont été tuées au sud-est de Sokhné, dans le centre, vendredi, dans une attaque attribuée au groupe État islamique (EI) par la télévision d’État.
La Tunisie qui a rompu ses relations diplomatiques avec Damas après le début de la guerre nourrie depuis l’étranger en Syrie en 2011, a annoncé, le jeudi, qu’elle souhaitait reprendre ses échanges diplomatiques avec la Syrie.
Trois jours après le terrible séisme qui a ravagé une partie de la Turquie et de la Syrie, tremblement de terre marqué par 400 répliques, le bilan humain ne cesse de s’alourdir et atteint désormais plus de 17 100 morts et plus de 55 000 blessés.
Réagissant à un rapport de l’OIAC accusant Damas d’avoir mené une « attaque au chlore » à Douma en avril 2018, les diplomaties russe et syrienne ont dénoncé un rapport « politisé » et manquant de « preuves scientifiques ».
En visite officielle en Turquie, Hossein Amir Abdollahian, ministre iranien des Affaires étrangères, s’est entretenu mardi 17 janvier avec le président turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue Mevlüt Cavusoglu. Le dossier syrien était au centre des discussions.
© 2023 Perspectives Med. All Rights Reserved – Mentions Légales | Creation de site web – DIGITAL TRANSFORMER
