Espagne

Etonnant ! Yolanda Diaz, ministre espagnole du Travail et cheffe du bloc d’extrême gauche «Sumar», remercie le Maroc. Depuis la tribune des Nations unies, elle a salué l’appui du royaume à une résolution, à l’initiative de l’Espagne, sur l’économie sociale, rapportent des médias ibériques.

Peut-on parler de confiance partagée des deux côtés du Détroit ? La question mérite d’être soulevée à l’heure où une ministre de l’Exécutif espagnol juge bon de qualifier le Maroc de « dictature » pour faire plaisir aux séparatistes du Polisario, lâchés par le PSOE. Et qu’on assiste à une noria de visites inopinées de responsables espagnols aux Présides occupés, la dernière étant celle que vient d’effectuer le ministre espagnol de l’Intérieur à Melilla. A Rabat, on fait le dos rond…

Dans les Asturies, une région du nord de l’Espagne, des feux consument le couvert végétal. Pas moins de 120 incendies déclenchés de manière simultanée d’est en ouest de la région connue pour ses vertes vallées et ses forêts de feuillus ont été signalés. « Tout le poids de la loi tombera sur les criminels », a déclaré Alejandro Calvo, ministre régional de la Cohésion sociale et du Monde rural. L’Espagne se remet tout juste d’un feu gigantesque qui a brûlé près de 4 700 hectares dans la région valencienne.

La dénonciation de l’ouverture de négociations sur la cession au Maroc du contrôle aérien du Sahara, dans un tweet, n’a pas suffi à la formation Gauche unifiée. Un groupe de députés de ce parti, pourtant membre de la coalition gouvernementale, a exigé de l’exécutif espagnol de fournir des explications sur ce sujet.

Le gouvernement espagnol a rejeté toute « spéculation » sur le rôle du Maroc ou d’autres pays dans l’espionnage de membres du gouvernement espagnol par le biais du logiciel Pegasus, après que les députés européens ayant enquêté sur la question ont considéré cette possibilité comme « plausible ».

La commission parlementaire qui allait enfin pour diriger et réformer la « loi de sécurité citoyenne », imposée par la droite et connue populairement comme la « loi bâillon », a définitivement signé son acte de décès. En cause, la position intransigeante des indépendantistes catalans et basques.