Au Burkina Faso, une quarantaine de personnes ont été tuées au cours d’une série d’attaques dans le Centre-Est et dans le nord du pays. Ces attaques ont été menées entre lundi et jeudi, par des jihadistes présumés.
Au Mali, de présumés jihadistes ont mené plusieurs attaques dans la localité de Sévaré, située au centre du pays. L’attaque la plus osée a été lancée contre l’aéroport de Sévaré et « le camp militaire des Russes » qui jouxte l’aéroport.
A Makalondi, le commissariat de police a été attaqué cette nuit par un groupe jihadiste. Aucun policier n’a été tué, mais le bâtiment a été pillé et incendié. Après un an d’accalmie, la région du Gourma nigérien, frontalière du Burkina Faso, était en alerte depuis plusieurs semaines.
Au Mali, le poste péage de Kassela et le poste de la garde civile de Markakongo, dans la région de Koulikouro, ont été visés lundi soir. Cette double attaque n’a pas été revendiquée et les autorités n’ont pas communiqué à ce stade.
Une nouvelle attaque a visé les forces armées burkinabé samedi 29 octobre dans l’est du pays. Un convoi qui se rendait à Natiaboani, situé à 45 km au sud de Fada N’Gourma, a été ciblé. Au moins 13 soldats y ont trouvé la mort, selon un bilan provisoire de sources sécuritaires. Des renforts ont été dépêchés pour ratisser la région.
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