L’État islamique au Grand Sahara, dont les principaux chefs ont été neutralisés ces deux dernières années, profite aujourd’hui du retrait français pour se régénérer, côté malien. L’assaut mené mardi 14 juin par une cinquantaine de combattants contre un détachement de la gendarmerie nigérienne, dans le village isolé de Waraou, illustre la porosité de la frontière avec le Niger. 

La rapide réaction des forces armées nigériennes rassure aujourd’hui l’état-major des armées à Paris. Ils ont immédiatement prévenu le dispositif aérien français basé à Niamey, indique une source militaire et le passage d’une patrouille de Mirage 2000 à basse altitude a suffi pour disperser les djihadistes.

Ensuite les renseignements obtenus grâce aux unités nigériennes restées au contact ont permis aux avions de Barkhane de frapper cette même colonne. Une opération de réassurance qui a donc parfaitement fonctionné grâce aux Gata, les guetteurs aériens tactiques avancés des forces armées nigériennes.

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