Y. Saree a déclaré que « l’opération a été menée à l’aide de plusieurs drones », confirmant « qu’elle a atteint ses objectifs avec succès ». Il a ajouté que « les forces armées yéménites continueront à mener leurs opérations militaires conjointes avec la Résistance islamique irakienne, en soutien au peuple palestinien, jusqu’à ce que l’agression cesse et que le siège contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza soit levé ».
De son côté, la Résistance islamique irakienne a revendiqué « la responsabilité de l’opération conjointeé, soulignant « sa poursuite de sa politique de résistance à l’occupation, de soutien aux Palestiniens et de réponse aux massacres commis par l’occupation contre les civils, notamment les enfants, les femmes et les personnes âgées ».
Quelques jours plus tôt, le général yéménite a annoncé la mise en œuvre d’une opération conjointe avec la Résistance islamique en Irak, qui a frappé une « cible vitale à Haïfa occupée ». Il a expliqué que « l’opération a été menée à l’aide d’un certain nombre de missiles ailés », soulignant « qu’ils ont atteint les objectifs avec succès ».
Il y a lieu de signaler qu’Abdul-Malik al-Houthi, chef du mouvement Ansarullah a assuré que « la résistance irakienne continue de bombarder des cibles vitales et les opérations conjointes avec l’armée yéménite constituent une stratégie formidable et importante ». Le communiqué des marches yéménites millionnaires a auparavant salué les opérations militaires de la résistance islamique irakienne et les opérations conjointes des forces armées yéménites avec la résistance irakienne, et a également salué les opérations de la résistance au Liban, les qualifiant de « qualitatives, influentes et stratégiques ».
Le leader des Ansarullah a souligné, dimanche 7 juillet, dans un discours prononcé à l’occasion du début de la nouvelle année de l’Hégire lunaire que les opérations navales du Yémen sont devenues une source de terreur pour les ennemis. « Avant les opérations de soutien à Gaza, les États-Unis pensaient à tort pouvoir les arrêter avec d’importantes quantités d’armement .» Faisant référence à l’attaque yéménite contre les navires US en soutien à la population de Gaza, il a estimé que « la mission du porte-avions américain dans la région s’est bel et bien transformée en une mission d’évasion ».
Revenant sur le démantèlement d’un vaste réseau d’espions à la solde des Américains, il a rappelé que ces équipes « font partie du plan visant à promouvoir la corruption au Yémen ». En critiquant les agressions des États-Unis, de la Grande-Bretagne, du régime sioniste et de certains pays arabes, il a déclaré que « la guerre contre le Yémen n’est pas seulement militaire et elle se poursuit également sur les plans économique, politique et social. »
« Après nos opérations, les mouvements des navires israéliens ont également été réduits de moitié et sont devenus presque inexistants en mer Rouge », a-t-il noté. Plus, devait-il ajouter, « nos opérations navales ont eu un impact sur l’économie des États-Unis, de la Grande-Bretagne et d’Israël. » Le chef d’Ansarullah a également relevé que « le plus grand échec des États-Unis a été de ne pas pouvoir impliquer les pays voisins du Yémen dans leurs opérations de soutien à Israël. Les États-Unis n’ont pas pu non plus forcer les pays arabes à nous attaquer depuis leur sol. » Dans le même temps, il a déclaré que « les États-Unis essayaient toujours d’utiliser l’Arabie saoudite comme levier de pression sur le Yémen ». Et de souligner que « les États-Unis nous ont envoyé des messages en menaçant qu’ils pourraient forcer l’Arabie saoudite à prendre des mesures hostiles contre nous. »
A.Al-Houthi a ajouté que « les médias saoudiens sont clairement au service des Israéliens et Riyad continue à maintenir en détention des membres du Hamas. » « Nous avons proposé à l’Arabie saoudite la libération de ses pilotes en échange des membres du Hamas, mais Riyad ne l’a pas accepté », a-t-il dévoilé. « Nous disons aux autorités saoudiennes que les États-Unis tentent de les impliquer dans la guerre ; ne comptez pas sur les États-Unis, car ils ont échoué », a-t-il conclu.