Le communiqué ajoute que « Washington a dissimulé plusieurs armes stratégiques offensives, dont 41 bombardiers lourds B-52H, dont la partie américaine a annoncé leur modification, et les ogives nucléaires qui entrent dans leur armement, ainsi que 56 sous-marins (portant des missiles balistiques Trident -2). En plus de quatre lanceurs silos de missiles balistiques intercontinentaux destinés à l’entraînement, qui ont été rebaptisés silos d’entraînement par Washington ».

 « Nous nous opposons au reclassement arbitraire des silos d’ICBM destinés à la formation, dans la catégorie des silos de formation prévue par l’accord, afin de ne pas les inclure dans le décompte », a dénoncé la diplomatie russe.

En février 2021, la Russie et les États-Unis ont annoncé l’entrée en vigueur de la décision de proroger le traité START 3 sur la réduction des armements stratégiques offensifs pour une période de cinq ans. Le traité a maintenu les arsenaux nucléaires des deux pays à un niveau bien inférieur à celui de la guerre froide, fixant le nombre de lanceurs nucléaires stratégiques installés à 700 et le nombre d’ogives nucléaires à 1 550.

Le traité START 3 est une extension du traité START 1 sur la réduction des armements stratégiques offensifs, signé entre les États-Unis et l’Union soviétique en 1991.

Andrei Belousov, chef adjoint de la délégation russe à la Conférence d’examen du TNP, a annoncé plus tôt que Moscou était « prêt à examiner la question de la reprise des inspections dans le cadre du traité START 3, lorsque les conditions seront réunies ».

Linda Thomas Greenfield, représentante permanente des États-Unis auprès des Nations unies, a annoncé que son pays était prêt à négocier en urgence avec la Russie, afin de parvenir à un accord alternatif au traité « START 3 », pour limiter les armements stratégiques offensifs.

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