La diplomatie algérienne a publié vendredi un communiqué à l’issue de la visite de Samuel Okudzeto Ablakwa, ministre ghanéen des Affaires étrangères, en Algérie. Les deux parties auraient déclaré avoir appelé à une « solution politique au Sahara occidental garantissant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination conformément au droit international ». Cette déclaration a été largement relayée par les médias proches du Polisario.

Cependant, ce sujet n’a pas été mentionné dans la communication algérienne après la réunion du 30 avril à Alger entre Ahmed Attaf et son homologue ghanéen. La diplomatie algérienne a précisé que « les ministres ont insisté sur la nécessité d’une coordination continue pour soutenir les efforts de paix, de développement et d’intégration en Afrique, en se basant sur les intérêts communs des pays ».

Du côté ghanéen, le Sahara n’a pas été évoqué dans la déclaration officielle du ministre des Affaires étrangères après sa rencontre du 30 avril avec le président Abdelmadjid Tebboune. « Nous avons signé un accord d’exemption de visa, convenu d’augmenter le quota de bourses pour les étudiants ghanéens en intelligence artificielle, robotique et ingénierie, engagé un projet de vol direct Accra-Alger, initié un partenariat stratégique dans le secteur pétrolier et gazier, renforcé la coopération en matière de sécurité et de partage de renseignements, et relancé notre coopération économique », s’est réjoui le chef de la diplomatie sur X.

Des médias ghanéens ont aussi signalé que le Ghana et l’Algérie ont signé un accord d’exemption de visa pour les diplomates, reprenant quelques passages de la déclaration du ministre des Affaires étrangères.

Brahim Boughali, président de la Chambre des députés en Algérie, a échoué à convaincre le gouvernement ghanéen de revenir sur la suspension de ses relations avec la RASD.

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